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Rester assis pendant des heures devant ses notes, sans rien retenir. Courir d’un cours à l’autre en pensant à ce qu’on n’a pas encore fait. Se sentir débordé alors qu’on n’a même pas commencé. Si tu te reconnais là-dedans, tu n’es pas seul.

Le stress fait partie du jeu. Mais il ne devrait pas tout contrôler.

Faire des études, c’est exigeant. Entre les partiels, les rendus de mémoire, les petits boulots et parfois les galères d’argent, on peut vite se sentir submergé. Et ce n’est pas juste une impression : selon plusieurs enquêtes, dont celle de l’Observatoire de la vie étudiante en France et une étude menée par l’UCLouvain en Belgique, plus de 60 % des étudiants déclarent ressentir du stress, de la fatigue chronique ou un mal-être psychologique (voir les résultats ici).

Alors que faire quand on a la tête sous l’eau ? Il n’y a pas de solution magique, mais certaines stratégies peuvent vraiment aider à retrouver un peu d’équilibre.

Ce qui nous épuise vraiment

1. La pression de performance

Pas besoin d’un concours ultra-sélectif pour ressentir la pression. Le simple fait de vouloir bien faire peut suffire à générer du stress. Certains se fixent des objectifs irréalistes. D’autres ont juste peur d’échouer. Dans tous les cas, apprendre à découper son travail en petites étapes permet souvent de dégonfler la montagne.

2. Trop de choses à faire, pas assez d’heures

Une journée de 24 heures, c’est parfois trop court. Surtout quand il faut jongler entre les cours, un job, les démarches administratives et la vie sociale. Prioriser, ce n’est pas renoncer à tout faire, c’est choisir ce qui mérite vraiment ton énergie.

Quand tu manques de temps pour organiser un travail universitaire, une solution d’aide à la rédaction de mémoire peut t’aider à aller droit au but sans t’éparpiller.

3. L’isolement

Quand la charge de travail monte, on a tendance à se refermer sur soi. Pourtant, discuter avec d’autres, même 10 minutes à la cafet’, peut changer la donne. Le cerveau a besoin de pauses, mais aussi de liens.

4. L’argent, toujours l’argent

Vivre avec un budget serré est une réalité pour beaucoup. Et quand le loyer, la bouffe et les transports grignotent tout, le stress s’installe. Penser à demander une aide (bourse, APL, soutien du Crous) ou à revoir certaines dépenses n’est pas une faiblesse — c’est du bon sens.

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Des outils concrets pour reprendre le contrôle

Hiérarchiser intelligemment

  • Tu connais le principe : tout n’est pas urgent et tout n’est pas important. Savoir faire la différence, c’est déjà du stress en moins.
  • Un exemple simple : le devoir à rendre demain ? Priorité. Ranger ton bureau ? Plus tard.

Planifier sans s’enfermer

Les plannings trop rigides sont contre-productifs. Prévois des plages de travail, mais aussi de vraies coupures. La méthode Pomodoro (25 minutes de taf, 5 de pause) fonctionne bien pour éviter la saturation. Et ne remplis pas ton agenda comme un tableau Excel — laisse-toi de la marge.

Moins de perfection, plus d’efficacité

À vouloir faire parfait, on ne fait rien. Appliquer la règle des 80/20 (20 % du travail produit 80 % des résultats) peut changer ton approche. Vise l’essentiel, améliore ensuite si tu as le temps.

Si tu galères avec la structure d’un devoir ou que tu ne sais pas par où commencer, certains outils numériques peuvent t’aider à poser un cadre de travail clair. StudyTexter.fr, par exemple, propose un soutien structuré pour les travaux académiques – de l’idée initiale à la mise en forme.

santé mentale à l’université

Respirer, bouger, ralentir

Avant un oral ou un partiel : la respiration carrée

Inspire 4 secondes. Garde l’air 4 secondes. Expire doucement 6 secondes. Répète. Tu verras : ça calme les battements du cœur et les idées qui tournent en boucle.

Un peu de mouvement chaque jour

Pas besoin d’un abonnement à la salle. Dix minutes de yoga, marcher jusqu’à la fac, ou juste sortir s’aérer après une session d’étude : ça suffit à remettre le corps (et parfois la tête) en place.

Lâcher prise avec la pleine conscience

Pas de mantra mystique ici. Juste l’idée de prendre une minute pour ne rien faire d’autre qu’écouter, respirer, sentir. Ça paraît anodin, mais ça repose vraiment.

Ce qui compte à long terme

  • Garde le lien avec les autres, même en période de rush. Un message, une pause café, une soirée pizza… Ce sont ces moments-là qui nous maintiennent en équilibre.
  • Couper les écrans de temps en temps. Vraiment couper. Pas juste poser le téléphone à côté.
  • Dormir. Pas trois heures entre deux révisions. Un vrai sommeil. Sans série Netflix jusqu’à 2h du mat.

Et si tu sens que ça ne va pas, ne reste pas seul·e. Il existe des structures comme les BAPU (Bureaux d’aide psychologique universitaire), gratuites et accessibles. Demander de l’aide, ce n’est pas un aveu de faiblesse — c’est un signe de lucidité.

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En résumé : le stress, oui — l’épuisement, non

Tu ne peux pas tout contrôler. Mais tu peux ajuster ton rythme, faire des choix, et t’offrir des moments pour souffler. Ce n’est pas une question de volonté ou de productivité. C’est une question de santé.

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